• la dynamique relationnelle entre la personne en chemin et le thérapeute et
• chez le patient lui même pour l’aider à s’autonomiser dans la résolution de ses conflits internes.

La capacité à prendre du recul apporte une fluidité dans les relations à soi et à l’autre. Cette méthode aident à traverser les traumatismes complexes et les troubles de l’attachement préexistants à cet état d’insécurité latente.

Il s’agira de recréer les conditions d’un lien sécure afin d’offrir l’expérience d’une relation efficiente, porteuse de calme, de compétences et de savoir être et de savoir agir.

L’expérience d’un lien sécure avec le thérapeute permet de rendre explicite ce qui jusqu’alors restaient confus avec l’axe de la métacognition.

Cet ajustement créateur constant et conscientisé dans la dyade thérapeutique permet de traverser les troubles intrapsychiques et retrouver un ancrage dans le monde. La personne enfin comprend ce qui se passe en elle.

La personne fait l’expérience pas à pas de réintégrer ses parts blessées sans stratégies coûteuses pour son système nerveux.
De nouvelles connexions neuronales offrent de nouvelles compétences et les choix se font enfin d’un endroit stables et créatifs.

Cet accompagnement en IR, permet de se connecter de manière intime et sensible à son monde des parties et de dégager son self en lui donnant la place de figure d’autorité primaire et fondatrice d’un ancrage à toutes épreuves.

Le modèle IFS, la théorie polyvagale et la clinique de l’attachement constituent ainsi le triptique efficient pour se sentir en sécurité dans son corps et de vivre à la hauteur de ce que nous souhaitons profondément vivre dans nos relations.

Mon chemin a été de faire l’expérience d’accompagnement analytique et organique bouleversant pendant une quinzaine d’année, je trouve enfin, part ce travail « d’horlogerie fine », la sécurité que je cherchais dans ma psychothérapie. Je crois qu’il n’est pas utile de rester dans des silences trop long en psychothérapie, cela retraumatise et laisse seul.

Il est important que le thérapeute soit près à s’engager psychologiquement mais aussi physiquement comme un parent pourrait le faire avec son enfant. En IR, le mettre mot est la sécurité du lien, on assure un suivi proche de la personne.

Nous venons chercher en thérapie la réparation des blessures affectives dont nous avons tous fait l’expérience. Nous sommes tous des êtres bléssés et c’est dans le lien que nous pouvons nous réparer. Pas dans l’évitement, ni la prise de pouvoir ou l’enfermement dans la rêverie ou les comportements addictifs de toutes sortes (écrans, sustances, conduites à risques, nourriture…).

Ce qui coursicuitent les anciens shémas répétitifs, c’est d’enfin faire l’expérience vivante d’une qualité de relation avec un autre être humain.

C’est tout simplement un trésor, une offrande précieuse que de connaître ce niveau d’attachement et d’amour circulant entre soi et le monde.

Une phrase m’a longtemps accompagné sur mon chemin:

S’emparer une fois pour toute de ce qui nous fait souffrir plutôt que laisser notre souffrance s’emparer de nous quotidiennement.

Ce chemin nous révèle notre essence divine.

Karine Roches