Mon parcours, mon chemin…
Née en 1970, je grandis en contact intime avec la nature et l’abondance de ses dons. Très tôt attirée par la culture des peuples
premiers, je plante sans le savoir les premières graines de sagesse en me tournant naturellement vers la connaissance de leur façon d’être et de vivre.
Cette connexion avec le vivant, au cœur du sensible et d’un cœur vibrant, je le sais, s’inscrit dans ma chair et ne me quittera plus.
A l’âge de 6 ans, la danse entre dans ma vie et se poursuit jusqu’au milieu de mon adolescence avec la chance d’explorer de nombreux styles. Je rends grâce à ce vaste laboratoire où mes états d’âmes et
mes intentions avaient le champ libre. J’y ai goutté la sensation du
subtil, mes silences, une écoute des rythmes et les bienfaits de
l’ancrage.
Ma première expérience professionnelle m’initie au contact avec
l’artisanat d’art. Les matières pétrissent mes mains autant que je les façonne, cette initiation me dirige vers la maîtrise des savoirs faire, la gestion d’équipe et la transmission de mes connaissances techniques.
A 26 ans, le voile du masque se déchire, c’est la panique, je me sens
vide, j’ai perdu mon ancrage et mes repères, j’entre dans la nuit noire de l’âme et le chaos. Expérience fondatrice qui me pousse à
questionner le sens de ce passage douloureux dans un espace
thérapeutique. J’y fais une rencontre unique qui va changer mon
regard sur la relation.
La résilience est à l’œuvre. Cette expérience me métamorphose années après années, j’apprends à m’écouter, respirer,
m’ancrer dans mon cœur, pleurer, exulter, partager, faire cette
expérience unique de sentir le lien, la connexion et la sécurité.
Puis je sens un appel. Je travaille quelques mois à l’Atelier des décors du Capitole, cette expérience confirme ma reconversion, j’ai envie d’accompagner à mon tour et je sens que tous ces médiateurs
artistiques qui ont jalonné ma vie y prendront leur place.
Je plonge alors dans les livres avec le plaisir rare d’être au contact de formateurs qui aiment la matière qu’ils enseignent. Ce qui me touche le plus ? Le travail expérientiel dans ma formation de
psychothérapeute. Je sens la métamorphose. L’aspect
transformationnel de l’analyse psycho-organique m’impressionne, le contact avec le monde symbolique me propulse dans mes profondeurs créatrices.
Chacun de mes pas est accompagné par la présence de mes deux
enfants qui ont été mes éveilleurs. Mes expériences auprès d’eux
m’initient à l’exigence du rôle d’être maman. Je suis bouleversée, la
nécessaire épreuve des doutes successifs, des épuisements et des
difficultés d’ajustements me confrontent. C’est aussi dans ces instants que je contacte le précieux cadeau qui m’était réservé, ressentir dans mes profondeurs la force de ma vulnérabilité. Je rends grâce à notre lien unique.
Brin après brin, le tissage se fait plus subtil, je sais que je suis de
passage. Me poser dans le contentement et savourer la guidance des moindres détails me donne la sensation d’une existence riche, apaisée et connectée. Au fil du temps, nécessitant d’apprendre à renoncer pour gagner en maturité, j’ai le désir d’emprunter les sentiers invitant l’intelligence relationnelle. Participer à ma juste place à son déploiement.
Je me sens accompagnée et dans la gratitude pour mes nombreux
enseignants, amis, clients qui ont coloré les chemins de mon expérience terrestre.